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Dès le départ, je voulais faire mon reportage sur le goût et les potagers. J’ai contacté par mail, par téléphone, et parfois en m’y rendant sur place, toutes les fermes urbaines de Paris et de banlieue parisienne. Seules la V’île Fertile de Nogent-sur-Marne, la Zone sensible de Saint-Denis et la ferme ouverte de Saint-Denis ont répondu, pour décliner ma demande. J’ai donc longuement insisté et ai obtenu une visite professionnelle à la Zone sensible de Saint-Denis, une ferme en permaculture. Cependant, celle-ci a été reportée au 23 mars, soit après la date de rendu du dossier. De même, la V’île Fertile, potager participatif, a bien voulu que je vienne, sans que je réalise d'entretiens conventionnels. J'ai donc aidé Vanessa, Muriel, Stéphane, et d'autres, à planter des semis de radis pendant tout un après-midi, en échangeant sur leur démarche et leurs engagements. Cette visite n’a pas été satisfaisante pour le reportage que je souhaitais mener.
Plus tard, j’ai pensé à la Cueillette de Cergy, à Puiseux-Pontoise dans le Val d’Oise, qui se trouve à quelques pas de chez moi. Après plusieurs visites et appels, j’ai obtenu un entretien avec Louis Thomassin, responsable de la production à la Cueillette trois semaines après le début de mes recherches. J’ai pu visiter le verger, sous la pluie, et les hangars réfrigérés.

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